Investir dans un tapis environnemental moto s’impose de plus en plus. Ce tapis absorbe les liquides polluants et empêche leur dispersion dans la nature. En plus, si vous souhaitez participer à des compétitions officielles ou même rouler en club, il vous le faudra absolument. Mais une fois acquis, comment le maintenir en bon état sur la durée ? Découvrez-le ici.
Le nettoyer régulièrement
Le premier geste à adopter pour garder votre tapis de sol environnemental pour moto toujours opérationnel, c’est de le nettoyer régulièrement. En effet, de fines particules peuvent s’infiltrer dans la fibre absorbante et en réduire l’efficacité au fil du temps. Secouez donc le tapis à l’extérieur après chaque utilisation.
Par ailleurs, si des taches d’huile ou de carburant apparaissent, n’attendez pas. Nettoyez-les dès que possible. Cela évite que les résidus gras ne s’accumulent et ne dégradent la surface absorbante. Pour cela, utilisez une éponge ou une brosse souple imbibée d’eau tiède mélangée à un savon doux. Mais évitez les détergents trop agressifs ou les solvants qui peuvent attaquer la fibre du tapis.
Faire sécher exclusivement à l’ombre
Une fois le nettoyage terminé, il faut nécessairement sécher le tapis ! Encore faut-il le rappeler, il ne s’agira pas de le poser à plat au soleil. L’exposition directe aux rayons UV altère progressivement la couleur et surtout les fibres techniques du tapis. À terme, cela peut réduire leur capacité d’absorption et fragiliser la structure.
Pour éviter cela, faites en sorte que le tapis sèche toujours à l’ombre, dans un espace bien aéré. Une buanderie, un garage ventilé ou une terrasse couverte feront parfaitement l’affaire. Vous avez aussi la possibilité de le suspendre sur une corde à linge ou sur une rampe, mais veillez à ce que le tapis ne reste pas plié ou tordu pendant le séchage.
Désinfecter en cas d’usage intensif
Après plusieurs utilisations intensives, surtout si le tapis a été exposé à la pluie ou à des environnements boueux, une désinfection s’impose. Vous pouvez désinfecter votre tapis à l’aide d’un mélange maison composé d’eau tiède et de vinaigre blanc, à raison de 50 % chacun. Appliquez la solution à l’aide d’un vaporisateur, puis frottez légèrement les zones critiques.
Si nécessaire, utilisez une solution désinfectante écologique vendue dans les magasins spécialisés pour les équipements sportifs ou mécaniques. Exigez un produit sans ammoniaque ni javel, qui respecte les tissus absorbants.
Par ailleurs, vous pouvez profiter de l’occasion pour évaluer l’état des coutures, de la base antidérapante et des éventuels renforts. Si une couture se relâche ou si une zone commence à se délaminer, n’attendez pas pour intervenir.
Plier ou rouler pour le stockage
Une fois le tapis propre, sec et éventuellement désinfecté, reste à le ranger de manière adaptée. Et là, deux possibilités s’offrent à vous : le rouler ou le plier.
Rouler le tapis reste la solution la plus recommandée si sa matière le permet. Cela évite les cassures et les marques liées à des pliures répétées. Utilisez un ruban de maintien ou une sangle pour le garder roulé de façon compacte. Vous pouvez également insérer un tube rigide au centre du rouleau pour qu’il conserve une forme régulière.
Si le modèle est conçu pour être plié, faites en sorte que les plis suivent les coutures ou les lignes naturelles du tapis. Ne forcez jamais une pliure à contre-sens, cela pourrait fragiliser le revêtement inférieur.